Nous avons le plaisir de vous annoncer la publication de l’ouvrage suivant, auquel Elodie Peyrol-Kleiber (MIMMOC) a contribué un article : « Another brick to the wall: The unruly Irish nation within the civilized English empire, 17th century », dans Mathilde Monge et Susanne Lachenicht (eds.), Diasporas, n°34 – Nations et empires, Presses Universitaires du Mirail, 2019, pp. 19-30.

Revue Diasporas n° 34 – Nations et empires

Auteur : Susanne LACHENICHT, Mathilde MONGE (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-0658-7
PRIX : 22.00 €
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 154 p.

Longtemps considéré à l’aune des modèles grecs et juifs, et des revendications que certains groupes portaient pour un État-nation aux XIXe et XXe siècles, le rapport entre diasporas, nations et État-nation a longtemps semblé évident. La prolifération des études diasporiques et la nouvelle histoire des empires a fini par rendre ce rapport plus complexe et compliqué.

Ce volume met en perspective les époques modernes et contemporaines, les espace européens, américains et africains : comment imaginait-on « nation » et « État » dans l’Europe de l’époque moderne, puis avec les révolutions atlantiques et l’émergence de l’État-nation vers la fin du XVIIIe siècle ? À l’époque moderne, les empires utilisaient des groupes diasporiques, des « nations étrangères », dans le processus d’expansion européenne. Elles devenaient « des agents et des victimes des empires » (J. Israel). Qu’en est-il, pour les XIXe et XXe siècles, de l’exil des « nationalistes » italiens ou polonais à Paris et à Bruxelles qui produisent des « nationalismes » internationaux (M. Isabella) et mettent ainsi en avant l’aspect transnational des nationalismes ? Et qu’en est-il des contextes postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle ?

Les contributions de ce numéro, qui envisage une approche chronologique large (du XVe au XXIe siècle), permettront de faire dialoguer des champs historiographiques, histoire de l’Europe moderne, histoire de l’État-nation du XIXe siècle, États africains postcoloniaux de la deuxième moitié du XXe siècle, qui ne se croisent que rarement.

Susanne LACHENICHT est enseignante à l’Universität Bayreuth en Allemagne. Ses domaines de recherche concernent l’histoire de l’Europe, l’histoire Atlantique, l’histoire des diasporas à l’époque moderne.

Mathilde MONGE est maître de conférences en histoire moderne à l’université Toulouse II, et travaille sur l’histoire des diasporas à l’époque moderne et l’histoire des minorités religieuses. Elle a notamment publié avec Natalia Muchnik, L’Europe des diasporas, XVIe-XVIIIe siècle (PUF, 2019).